Petit, Yacouba était un enfant joueur qui courait dans la brousse avec ses amis et aidait ses parents tisserands. Il vendait leurs produits et aidait les gens du village. En grandissant, il apprit à cultiver le millet et le sorgho avec son père. Il transportait les pièces de tissus confectionnées par sa mère au marché le plus proche pour les vendre.

Le jeune garçon suivit un enseignement à l'école coranique, comme la plupart des enfants musulmans.

A Gourga, les gens pratiquent des métiers traditionnels tels que sculpteurs de bois, agriculteurs, tisserands.......

Les sculpteurs façonnent des rondins de bois afin de fabriquer des meubles et des objets décoratifs pour les maisons de cette région. Les commerçants qui passent viennent y faire des achats pour revenir le coffre rempli de trésor.

Cependant, la vie y est difficile en raison de maladies et de tensions sociales. Les femmes sont soumises à un travail acharné, sans possibilité de prendre soin d'elles-mêmes, mais elles restent fortes et fières.

Les villageois vivaient en harmonie avec les plantes et les animaux jusqu'au jour où une terrible sécheresse frappa le village. La majorité des villageois abandonnèrent Gourga, et fuirent vers Ouagadougou, la capitale, sauf Yacouba !

Ce dernier choisit de rester dans son village plutôt que de partir vers la ville, en redonnant vie au Sahel grâce à des connaissances ancestrales, qu'il acquit en parcourant les 4 coins du pays.

Yacouba commença par fermer sa quincaillerie et utiliser ses économies pour acheter du matériel agricole et donner aux plantes leur dernière chance. Ses efforts restants vains, il commença sa recherche de solutions.

Il apprit auprès d'un cheikh la technique du "zaï", abandonnée depuis longtemps dans son village, qui consiste à retourner la terre et à creuser des trous de 50 cm dans la terre pendant la saison sèche afin que l'eau de pluie y soit stockée pour être ensuite utiliser pour l'irrigation pendant la sécheresse.

Ce fut une vraie réussite et il parvint à faire revivre la flore locale.

La forêt de Yacouba forme un système complexe, les arbres bénéficient des nutriments nécessaires et stockent l'humidité, s'élevant contre les vents chauds du Sahara. Les oiseaux et autres animaux sont revenus et apportent de nouvelles graines qui à leur tour donnent des végétaux.

L'eau permet aux termites de construire des termitières et celles-ci font voyager les matières organiques.

Yacouba, qui passe ses journées à entretenir la forêt et à se connecter à la nature, est devenu un leader écologique et un modèle pour les générations à venir !

Travail réalisé par les élèves : Saad Jaouhari, Yasmine Ennatij, Ali Lourhmari, Alia El Koury, Ismail Belkhouribchiya et Saad Alaoui

Encadrement : Mme Roger, enseignante de Français et de Communication